Nos vignes, tels des historiens muets, ont traversé les âges, bravant les saisons et les caprices du temps. Elles ont vu des vendanges festives, des caves remplies de fûts ronronnants, et des maîtres-vignerons perpétuant un savoir-faire transmis de génération en génération.

Une histoire de famille

Introduite dès l’Antiquité par les Phéniciens ou les Phocéens, puis les Grecs et les Romains, la culture de la vigne s’est répandue très tôt sur la côte provençale.

Xe au XVIII

siècle

Le Château des Bormettes : un héritage viticole millénaire

Introduite dès l’Antiquité par les Phéniciens ou les Phocéens, puis les Grecs et les Romains, la culture de la vigne s’est répandue très tôt sur la côte provençale. Les premières traces tangibles au Château des Bormettes remontent au Xème siècle, ce qui en fait le Domaine viticole le plus ancien de La Londe-les-Maures.

Au XIIIème siècle, le Pic Saint-Martin, point culminant à 111 mètres d’altitude au cœur du Domaine, était un site fortifié au sein duquel s’est développé le premier village de La Londe.

XVIe au XVIIIe

Siècle

Les moines de la Chartreuse de la Verne : bâtisseurs du Domaine

A la Renaissance, en 1588, les moines de la Chartreuse de la Verne, voisine de quelques kilomètres, reprennent le Domaine qu’ils exploitent en polyculture. Ils y bâtissent la Chartreuse dont les caves voûtées offrent aujourd’hui un magnifique sanctuaire au vieillissement des vins blancs et rouges haut de gamme du Domaine.

On y découvre 3 magnifiques chapelles, grandes niches où s’encastraient les pressoirs à vis, achevées en 1704 comme l’indique une date gravée dans la pierre, attestant de l’importante activité oléicole du Domaine. D’après un inventaire réalisé en 1790, le moulin permettait de produire près de 130 hl d’huile d’olive et 380hl de vin.

XIIIe au XVIIIe

Siècle

Les moines de la Chartreuse de la Verne : bâtisseurs du Domaine

A la Renaissance, en 1588, les moines de la Chartreuse de la Verne, voisine de quelques kilomètres, reprennent le Domaine qu’ils exploitent en polyculture. Ils y bâtissent la Chartreuse dont les caves voûtées offrent aujourd’hui un magnifique sanctuaire au vieillissement des vins blancs et rouges haut de gamme du Domaine.

On y découvre 3 magnifiques chapelles, grandes niches où s’encastraient les pressoirs à vis, achevées en 1704 comme l’indique une date gravée dans la pierre, attestant de l’importante activité oléicole du Domaine. D’après un inventaire réalisé en 1790, le moulin permettait de produire près de 130 hl d’huile d’olive et 380hl de vin.

XIXe

Siècle

Horace Vernet et Victor Roux : deux hommes clés dans l’histoire du Domaine

Il faut attendre le XIXème siècle pour que le Domaine reprenne de sa superbe grâce à son acquisition en 1855 par Horace Vernet, peintre officiel de Louis-Philippe et de Napoléon III. Féru d’agriculture, il se passionne pour cette propriété et y construit un château. Malheureusement, il meurt prématurément en 1863. Quelques années après sa mort, le Domaine est acquis par Victor Roux, un riche financier marseillais, qui le fait restaurer dès 1874.

XXe

Siècle

L’essor industriel : une aventure minière au cœur de La Londe

Entre 1900 et 1930, Victor Roux développe l’exploitation minière à La Londe après avoir découvert un filon de plomb et de zinc à l’Argentière qui donne lieu à la création de la Société des Mines des Bormettes, dont l’exploitation commence en 1885.

C’est au début du XXème siècle que la société Schneider et Cie implante une usine d’armement aux Bormettes sur des terrains acquis auprès de Victor Roux, alors propriétaire du Domaine. De 1913 à 1920, Henri-Paul Schneider fait construire des habitations autour de l’usine pour y loger ses ouvriers. 103 maisonnettes et 11 villas avec l’eau courante, le gaz et l’électricité vont constituer la seule et unique cité coron azuréenne. Elle se dote au fil des années de différentes infrastructures : une coopérative alimentaire, une école, une salle des fêtes, un bureau de poste, une boulangerie, un bar, des douches publiques, une salle de sports… permettant de vivre en quasi autarcie. Cette cité coron, toujours habitée aujourd’hui, fait l’objet de visites touristiques organisées par l’Office de tourisme Méditerranée Porte des Maures.

De 1980 à Aujourd’hui

Une tradition familiale perpétuée qui a su se réinventer : la renaissance du Château des Bormettes

Pleinement propriétaire du Château des Bormettes depuis 1990 après le rachat des parts aux autres héritiers, Fabrice Faré s’intéresse au Domaine dès le début des années 80 avec son épouse, Hélène, l’une des héritières de la famille Goulin qui a racheté le Domaine aux héritiers de Victor Roux en 1929.

Tout au long de son histoire, le Domaine était exploité en polyculture avec des vignes, des oliviers, des amandiers…Premiers changements apportés par les époux Faré au Domaine dès les années 80 : le développement de la vigne pour en faire une véritable propriété viticole et la mise en bouteille des vins au château.

Hélène et Fabrice Faré ont par la suite réalisé d’importants investissements dans la vigne en diversifiant l’encépagement, et dans la cave en réalisant des travaux d’isolation du toit et de réfection des cuves béton datant d’après-guerre mais aussi en investissant dans des outils de production modernes haut de gamme (pressoirs, système de refroidissement, cuve inox compartimentées…). La nouvelle génération en charge du Domaine a à cœur de faire perdurer la tradition familiale en continuant à faire briller les vins et à offrir à sa clientèle une large gamme de vins en bouteille.

Demain

Une future expérience immersive au coeur des vignes

Dernière pierre à cet édifice, un projet de grande ampleur autour d’un nouvel espace de dégustation et de vente. Les démarches nécessaires ont été entreprises pour donner naissance à ce projet qui prévoit d’être intégré au milieu des vignes, en plein cœur d’un hameau viticole, offrant aux visiteurs la possibilité de sentir le quotidien de l’exploitation et de vivre une expérience unique.

« Pourquoi j’ai décidé de me lancer dans l’aventure du Château des Bormettes »

Fabrice Faré, Propriétaire du Domaine, se confie.

Qu’est-ce qui vous a initialement donné envie de reprendre, avec votre épouse Hélène, le domaine familial ?

« Cela fait près d’un siècle que le Domaine appartient à la famille et qu’un besoin réel d’agir dans le concret m’a attiré vers l’Agriculture. Permettre à ce Domaine, longtemps négligé, de retrouver sa place parmi les références de Provence exigeait beaucoup de persévérance et d’abnégation et nous nous sentions prêts, avec mon épouse, à relever ce défi ».

Cela fait 10 ans que vous avez entrepris une restructuration en profondeur du Château des Bormettes. Quelle est votre plus grande satisfaction ?

« Ma plus grande satisfaction est d’avoir enfin la certitude que je ne me suis pas trompé tant sur le vignoble, le vin que sur l’équipe et mes collaborateurs. Ces différents succès justifient à eux seuls l’entreprise risquée que j’ai inaugurée il y a 40 ans et qui trouve aujourd’hui sa raison d’être ».

Quel est aujourd’hui votre vœu le plus cher concernant ce Domaine qui vous tient tant à coeur ?

« A l’âge où l’on pense à transmettre le fruit d’une vie de travail, il est très important pour moi que mes enfants continuent cet effort souvent ingrat mais ô combien gratifiant quand le succès vous sourit. Cet héritage est symbolisé essentiellement dans le devoir de l’excellence. »